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09/04/2012

http://terreaterre.ww7.be/comment-les-riches-detruisent-la-planete.html

Hervé Kempf - 23 juillet 2008

 


Les trois ou quatre générations situées à la charnière du troisième millénaire sont les premières dans l’histoire de l’humanité, depuis que les bipèdes arpentent la planète, à se heurter aux limites de la biosphère. Cette rencontre ne se fait pas sous le signe de l’harmonie, mais sous celui d’une crise écologique majeure.

Soulignons-en quelques aspects. Le premier d’entre eux est l’inquiétude nouvelle des climatologues : ils raisonnent depuis quelques années sur l’hypothèse d’une irréversibilité possible du changement climatique. Jusqu’à présent, on pensait qu’un réchauffement graduel interviendrait, mais que, quand l’humanité se rendrait compte de la gravité de la situation, il serait possible de revenir en arrière et de retrouver l’équilibre climatique. Les climatologues nous disent qu’il est possible qu’on atteigne un seuil tel que le système climatique dérape vers un désordre irréversible. Plusieurs séries d’observations nourrissent cette inquiétude : les glaciers du Groenland fondent bien plus vite que ne le prévoyaient les modélisateurs ; les océans pourraient pomper moins de gaz carbonique ; le réchauffement déjà à l’œuvre, accélérer la fonte du pergélisol, cette immense couche de terre gelée située en Sibérie et au Canada, qui de ce fait menacerait de relâcher les quantités énormes de gaz carbonique et de méthane qu’elle recèle.

Une deuxième observation est que la crise écologique ne se réduit pas au changement climatique. Celui-ci est le phénomène le mieux connu du grand public, il n’est cependant qu’un volet de la crise globale, dont un autre a une importance sans doute équivalente : l’érosion de la biodiversité, dont l’ampleur ne peut être mieux illustrée que par le fait que les spécialistes parlent de « sixième crise d’extinction » pour désigner la disparition accélérée d’espèces que notre époque expérimente. La cinquième crise d’extinction, il y a soixante-cinq millions d’années, avait vu la disparition des dinosaures.

Troisième volet, peut-être moins sensible ou moins bien synthétisé que la problématique du changement climatique : une contamination chimique généralisée de notre environnement, dont deux aspects sont particulièrement troublants. D’une part, les chaînes alimentaires sont contaminées, certes à des doses minimes, par des polluants chimiques. D’autre part, il apparaît de plus en plus clairement que le plus grand écosystème de la planète, l’ensemble des océans, que l’on pensait presque infini dans sa capacité de régénération, est de plus en plus affaibli, soit par la pollution, soit par la dégradation de tel ou tel de ses écosystèmes particuliers.

Cette entrée en matière définit l’urgence politique de notre époque. Cependant, ce n’est pas d’aujourd’hui, ni même d’hier, mais depuis plusieurs décennies que notre société est avertie du péril. Depuis que Rachel Carson a lancé l’alerte avec Le Printemps silencieux en 1962, depuis que, dans les années 1970, la question écologique a pénétré avec éclat le débat public, conférences internationales, articles scientifiques, luttes des écologistes ont depuis lors amassé une masse de connaissances confirmant toujours la tendance générale.

Pourquoi, alors, nos sociétés ne s’orientent-elles pas vraiment vers les politiques qui permettraient d’éviter l’approfondissement de la crise écologique ? C’est la question cruciale. Pour y répondre, il faut analyser les rapports de pouvoir dans nos sociétés. Elles sont en effet organisées pour bloquer ces politiques nécessaires.

Comment ? Depuis une vingtaine d’années, le capitalisme se caractérise par le retour de la pauvreté dans les pays riches. Le recul du taux de pauvreté, continu depuis la fin des années 1940, s’est interrompu dans les pays occidentaux voire, dans certains cas, s’est inversé. De même, le nombre de personnes en situation de précarité, c’est-à-dire légèrement au-dessus du seuil de pauvreté, augmente lui aussi de façon régulière. Par ailleurs, au niveau mondial, le nombre de personnes en situation de pauvreté absolue, c’est-à-dire disposant de moins de 2 dollars par jour, reste de l’ordre de 2 milliards, tandis que l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (en anglais, Food and Agricultural Organization, FAO) estime à 820 millions le nombre d’humains insuffisamment nourris.

L’augmentation des inégalités depuis une vingtaine d’années constitue un autre aspect de la crise sociale. De nombreuses études l’attestent. L’une d’entre elles, conduite par deux économistes de Harvard et du Federal Reserve Board, est des plus parlantes. Carola Frydman et Raven E. Saks ont comparé le rapport entre le salaire gagné par les trois premiers dirigeants des cinq cents plus grandes entreprises américaines et le salaire moyen de leurs employés. Cet indicateur de l’évolution des inégalités reste stable des années 1940, moment où commence l’observation, jusqu’aux années 1970 : les patrons des entreprises considérées gagnaient environ trente-cinq fois le salaire moyen de leurs employés. Puis se produit un décrochement à partir des années 1980, et le rapport monte de façon assez régulière jusqu’à atteindre environ cent trente dans les années 2000.

Ces études signifient qu’une rupture majeure est intervenue dans le fonctionnement du capitalisme depuis soixante ans. Durant ce que l’on a appelé les « trente glorieuses », l’enrichissement collectif permis par la hausse continue de la productivité était assez équitablement distribué entre capital et travail, si bien que les rapports d’inégalité demeuraient stables. A partir des années 1980, un ensemble de circonstances, qu’il n’est pas lieu d’analyser ici, a conduit à un décrochage de plus en plus prononcé entre les détenteurs du capital et la masse des citoyens. L’oligarchie accumule revenus et patrimoine à un degré jamais vu depuis un siècle.

Il est essentiel de s’intéresser à la façon concrète dont les hyper-riches utilisent leur argent. Celui-ci n’est plus caché comme au temps de l’austère bourgeoisie protestante décrite par Max Weber : il nourrit au contraire une consommation outrancière de yachts, d’avions privés, de résidences immenses, de bijoux, de montres, de voyages exotiques, d’un fatras clinquant de dilapidation somptuaire. Les Français découvrent avec M. Nicolas Sarkozy un exemple désolant de ce comportement tape-à-l’œil.

Pourquoi cela est-il un moteur de la crise écologique ? Pour le comprendre, il nous faut nous tourner vers le grand économiste Thorstein Veblen, dont la pensée était rangée par Raymond Aron au même niveau que celles de Carl von Clausewitz ou d’Alexis de Tocqueville. Bien oubliée aujourd’hui, elle n’en présente pas moins une saisissante pertinence.

Résumons-la à l’extrême. Que disait Veblen ? Que la tendance à rivaliser est inhérente à la nature humaine. Chacun d’entre nous a une propension à se comparer aux autres, et cherche à manifester par tel ou tel trait extérieur une petite supériorité, une différence symbolique par rapport aux personnes avec lesquelles il vit. Veblen ne prétendait pas que la nature humaine se réduit à ce trait, il ne le jugeait pas d’un point de vue moral, il le constatait. S’appuyant sur les nombreux témoignages des ethnographes de son époque, il constatait aussi que cette forme de rivalité symbolique s’observe dans toutes les sociétés.

De surcroît, poursuivait-il, toutes les sociétés produisent assez aisément la richesse nécessaire pour satisfaire leurs besoins de nourriture, de logement, d’éducation des enfants, de convivialité, etc. Pourtant, elles produisent généralement une quantité de richesses bien supérieure à la satisfaction de ces besoins. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de permettre à leurs membres de se distinguer les uns des autres.

Veblen constatait ensuite qu’existent le plus souvent plusieurs classes au sein de la société. Chacune d’entre elles est régie par le principe de la rivalité ostentatoire. Et, dans chaque classe, les individus prennent comme modèle le comportement en vigueur dans la couche sociale supérieure, qui montre ce qu’il est bien, ce qu’il est chic de faire. La couche sociale imitée prend elle-même exemple sur celle qui est située au-dessus d’elle dans l’échelle de la fortune. Cette imitation se reproduit de bas en haut, si bien que la classe située au sommet définit le modèle culturel général de ce qui est prestigieux, de ce qui en impose aux autres.

Que se passe-t-il dans une société très inégalitaire ? Elle génère un gaspillage énorme, parce que la dilapidation matérielle de l’oligarchie – elle-même en proie à la compétition ostentatoire – sert d’exemple à toute la société. Chacun à son niveau, dans la limite de ses revenus, cherche à acquérir les biens et les signes les plus valorisés. Médias, publicité, films, feuilletons, magazines « people » sont les outils de diffusion du modèle culturel dominant.

Comment alors l’oligarchie bloque-t-elle les évolutions nécessaires pour prévenir l’aggravation de la crise écologique ? Directement, bien sûr, par les puissants leviers – politiques, économiques et médiatiques – dont elle dispose et dont elle use afin de maintenir ses privilèges. Mais aussi indirectement, et c’est d’une importance équivalente, par ce modèle culturel de consommation qui imprègne toute la société et en définit la normalité.

Nous rebouclons maintenant avec l’écologie. Prévenir l’aggravation de la crise écologique, et même commencer à restaurer l’environnement, est dans le principe assez simple : il faut que l’humanité réduise son impact sur la biosphère. Y parvenir est également en principe assez simple : cela signifie réduire nos prélèvements de minerais, de bois, d’eau, d’or, de pétrole, etc., et réduire nos rejets de gaz à effet de serre, de déchets chimiques, de matières radioactives, d’emballages, etc. Ce qui signifie réduire la consommation matérielle globale de nos sociétés. Une telle réduction constitue le levier essentiel pour changer la donne écologique.

Qui va réduire sa consommation matérielle ? On estime que 20 à 30 % de la population mondiale consomme 70 à 80 % des ressources tirées chaque année de la biosphère. C’est donc de ces 20 à 30 % que le changement doit venir, c’est-à-dire, pour l’essentiel, des peuples d’Amérique du nord, d’Europe et du Japon. Au sein de ces sociétés surdéveloppées, ce n’est pas aux pauvres, aux RMIstes, aux salariés modestes que l’on va proposer de réduire la consommation matérielle. Mais ce n’est pas non plus seulement les hyper-riches qui doivent opérer cette réduction : car même si MM. Sarkozy, Vincent Bolloré, Alain Minc, Bernard Arnault, Arnaud Lagardère [des milliardaires français], Jacques Attali et leur cortège d’oligarques se passent de limousines avec chauffeurs, de montres clinquantes, de shopping en 4 x 4 à Saint-Tropez, ils ne sont pas assez nombreux pour que cela change suffi- samment l’impact écologique collectif. C’est à l’ensemble des classes moyennes occidentales que doit être proposée la réduction de la consommation matérielle.

On voit ici que la question de l’inégalité est centrale : les classes moyennes n’accepteront pas d’aller dans la direction d’une moindre consommation matérielle si perdure la situation actuelle d’inégalité, si le changement nécessaire n’est pas équitablement adopté. Recréer le sentiment de solidarité essentiel pour parvenir à cette réorientation radicale de notre culture suppose évidemment que soit entrepris un resserrement rigoureux des inégalités – ce qui, par ailleurs, transformerait le modèle culturel existant.

La proposition de baisse de la consommation matérielle peut sembler provocante dans le bain idéologique dans lequel nous sommes plongés. Mais, aujourd’hui, l’augmentation de la consommation matérielle globale n’est plus associée avec une augmentation du bien-être collectif – elle entraîne au contraire une dégradation de ce bien-être. Une civilisation choisissant la réduction de la consommation matérielle verra par ailleurs s’ouvrir la porte d’autres politiques. Outillée par le transfert de richesses que permettra la réduction des inégalités, elle pourra stimuler les activités humaines socialement utiles et à faible impact écologique. Santé, éducation, transports, énergie, agriculture sont autant de domaines où les besoins sociaux sont grands et les possibilités d’action importantes. Il s’agit de renouveler l’économie par l’idée de l’utilité humaine plutôt que par l’obsession de la production matérielle, de favoriser le lien social plutôt que la satisfaction individuelle. Face à la crise écologique, il nous faut consommer moins pour répartir mieux. Afin de mieux vivre ensemble plutôt que de consommer seuls.

05/10/2011

Coûts de sangs Pour 2100

Coup de chaud, coup de sang,

Coûts de sangs  Pour 2100 

 «Elle pleure elle pleure elle pleure  ma planète  

Car elle en a ras le bol un point c’est tout » (Ridan) 

Crise SYSTEMIQUE ?

EFFONDREMENT ?

Changement de CAP ?

Prise de CONSCIENCE et Inversion de VALEUR ?

 

«Elle pleure elle pleure elle pleure  ma planète  Car elle en a ras le bol un point c’est tout » (Ridan )

 Ce n’est pas qu’elle ait peur bien qu’elle soit dans l’impasse

Mais que c’est le tournant qui semble sans retour.

 

Impasse avérée

De tout « productivisme » qui signe de son sceau  les nouvelles  maladies sans recours possibles aux vieilles thérapies.

 

Impasse de santé  Chez les peuples premiers « le remède croît toujours près de la maladie ».

Chez les civilisés…   chère… est la maladie « promesse de profits ». 

L’impasse alimentaire

Des agro-destructions

Régulées, planifiées  par la Narcochimie 

Impasse énergétique

Des 4000 gTEP atteint en 2100.

Et puis Kukushima nous a donné la  preuve

Que l’erreur est certaine  avec le nucléaire. 

Impasse monétaire

De tout cet « argent –dette » sans aucun lien réel avec la vraie richesse,

Mais dont une poignée contrôle le levier,

Et détourne le flux des actifs planétaires. 

Façon de réguler ?

Pour pouvoir affamer ?

Le trop plein de l’Humain ?  

Impasse spirituelle 

Qui nous rend  orphelin de « l’ESPRIT DU TOUT UN »

Désormais inaudible notre voix (voie ?) intérieure.

Du ciel n’entend plus rien

Son chant s’est rallié à celui des sirènes 

Tes champs de résonnance 

Lourdement rétrécissent  

Et se muent en objets

Inertes et mécanistes

Ne sont-ils plus vivants ?

 

Ici et maintenant

Tous les liens sont pourtant  à portée de la main

Vous ne pourrez plus dire Que vous ne saviez rien. 

 

Impasse énergétique des 4000 giga TEP atteint en 2100 

http://www.manicore.com/

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2332_400_scientifiques_contre_Allegre.php

  L’impasse alimentaire des agrodestructions sciemment contrôlées par la narcochimie 

  http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/

Impasse monétaire de tout cet « argent –dette » sans aucun lien réel avec la vraie richesse

 http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news

Impasse avérée de  tous les  systèmes productivistes

http://www.simplifiersavie.com/la-decroissance-par-paul-aries/

Impasse spirituelle Que veut l’Ordre Productiviste Mondial en réveillant les peurs de l’enfant intérieur, orphelin de sa Terre

http://www.dailymotion.com/video/xfij4u_verite-radicale-david-icke_news#rel-page-7

Lettre pierre Rabhi « cultiver son jardin est un acte politique » 

Pourquoi pas l’autarcie quand  que c’est encore possible 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur_national_brut

 

http://www.ladecroissance.net/

www.decroissance.org

http://www.geo.fr/environnement/actualite-durable/pierre-rabhi-decroissance-sobriete-heureuse-64442

www.linternaute.com/video/88451/ridan-objectif-terre/

Diffusez le  texte ci dessous  Diffusez le largement , faites le circuler, il faut que chacun sache!

Envoyez le à tous vos amis et connaissances, aux députés, aux ministres, aux sénateurs,

aux maires, aux conseils généraux et aux conseils régionaux, sur toutes les listes de

discussion, les forum et autres sites. Spammez, utilisez les mêmes "armes" que les

autres! Et tant mieux s'ils le reçoivent plusieurs fois.

Et si ce texte ne vous plait pas, écrivez-en un autre ou inspirez vous de celui-ci... Cela n'a

aucune importance, le principal est de "faire savoir" par tous les moyens.

(Texte écrit par A-J Holbecq, économiste, auteur de "Un regard citoyen sur l'économie",

Éditions Yves Michel - ISBN:2 913492 11 8  et par des membres du GRESSO" - Groupe

de Recherches Économiques pour un Système SOciétal ).

La dernière version mise à jour COMPLETE se trouve sur :http://www.societal.org/Vousnepourrezpasdire.pdf

05/04/2011

la faim dans le monde

LA FAIM sur terre 

« Elle ne se réduit pas elle gagne du terrain » et pourtant le monde est de plus en plus riche !!

Où donc le bât blesse t-il   ? Lisez donc ce qui suit : 

 http://www.france-info.com/IMG/jpg/5/9/6/faim-carte.jpg

 

LA  FAIM 

  • Une mère fait bouillir un caillou dans de l’eau
  • Espérant que l’enfant, croyant qu’il va manger,
  • Finira de fatigue enfin par s’endormir 
  • En Addis Abeba s’accrochant au sein vide, 
  • La petite endormie, n’a même plus la force
  • De chasser la nuée de mouches violacées.
  • Comment se peut-il être une telle misère ?
  • Gaïa est généreuse son ventre peut nourrir
  • Plus que l’Humanité n’en contient aujourd’hui.
  • OUI mais alors pourquoi ?
  • Et que disent aussi les doctes expertises ?


  • « Il faut bien s’adapter au monde mondialisé 
  • Puisqu’il « nous faut » nourrir 6 milliards d’êtres humains»
  • Disent à l’unisson, OMC FMI
  • Trusts  transfrontaliers et ….la Banque Mondiale,
  • Relayés en échos par tous les bien-pensants des « programmes ajustés ». [1]
  • Toutes les 5 secondes un enfant meurt de faim,
  • Un milliard d’êtres humains rencontre cette faim.
  •  Sur sa terre fertile le paysan leurré
  • Par un « Marché ouvert »[2] décide d’en finir,
  • Tandis qu’un autre indien qui a crû à la loi
  • Du « deal vert » pesticide, décide d’avaler
  • La molécule chimique qui a rongé sa terre[3]. 
  •  Mais qui donc manipule les rênes  planétaires
  • De nos économies  trans-multinationales ?
  • Seule interprétation, ce sont de pauvres sires
  • De tristes renégats de toute Humanité
  • Ont-ils fait leur, la loi de certain dictateur  
  • « Celui qui tient la faim aboutit à ses fins » ?

 J’ai entendu aussi ce propos étonnant !

  • « Les africains produisent bien moins que Bolloré[4]
  • Laissons donc Bolloré détourner à ses fins
  • La productivité » !
  • Doit –il donc aussi séquestrer les deniers
  • De la majorité des manants transpirants ?
  • Et puis sans discuter le laisser annexer toute fertilité
  • Car celui que l’on aide est soumis à ses règles ?[5] [6]


  • La fin et le mobile, à eux deux ne font qu’un,
  •   Seule la cupidité justifie ces moyens. 
  • Heureusement j’entends ce jour un bel Humain
  • Qui lui ressent, pour lui, la faim des autres frères. 
  • Ainsi donc terminait Jean Ziegler sur ARTE  (note 5)
  •  « En voyant se traîner les enfants affamés
  • D’un  pays  moribond d’avoir été pillé
  • Je me suis bien  juré que même par accident
  • Je ne serai jamais du côté des bourreaux » [7]

 

 

 

 

Geneviève Vens-Wagner

Mardi 5 avril 2011



[1] La seule solution serait que les pays riches, désormais conscients de leur impérialisme économique STRUCTUREL acceptent de remettre la dette du tiers monde 

[2] Voir sur ce blog la note « le capitalisme  »  

[4] Milliardaire ami Pdt Sarkozy PDG groupe Bolloré=groupe en conglomérat international présent dans l’énergie, l'agriculture (plantations en Afrique, vin en France), le transport, la logistique et le fret maritime

[5] Emission du mardi 5 avril 2011  jean Ziegler  ARTE