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11/04/2020

1000 chanteurs chantent "viva la vida"

 Chaque choriste de par  le monde chante depuis chez lui, dont certains confinés en France  

( par le corona virus )  , en suivant par vidéo le chef d'orchestre.

--> Un joli exemple où la technologie est au service de la belle Humanité,

--> Pour le seul bonheur de chanter,   ENSEMBLE, LA VIE  (La VIDA)

 

https://www.facebook.com/vocallinedk/videos/674868780009848/

03/04/2018

Souffrance éthique, conflit de valeurs et immunité déprimée.....civilisation malade ?

Souffrance éthique : la douleur de renier ses valeurs. travail et qualité de vie

Réflexions sur le travail, la législation, le fonctionnement de l'entreprise, le management et la GRH   en date du  6 avril 2016  CF GRH, Santé et QVTéthique, conscience, morale, valeurs

Ce qui suit est un copié collé  (texte et illustrations) à visée éthique et responsable et donc pour INFORMATION SYSTEMIQUE  du site ci-dessus nommé = « Travail et qualité de vie, la souffrance éthique ».

"A côté du très médiatique burn-out, du stress ou du harcèlement moral, il y a une souffrance psychique dont on parle peu : la souffrance éthique. Selon les chercheurs, ce mal se serait aggravé depuis les années 1980 qui marquent le début de la course à la performance financière et au profit. C’est une jurisprudence récente qui me donne l’occasion d’évoquer ce dilemme intérieur qui peut affecter profondément un salarié.

La reconnaissance des pathologies psychiques : un petit pas.

Le rapport de 2012 du gouvernement sur les pathologies psychiques liste trois types de pathologies susceptibles d’être prises en compte : la dépression, l’anxiété et les états de stress post-traumatiques.

Comme vous l’aurez constaté, le burn-out n’est pas concerné malgré le débat récent durant le projet de loi Rebsamen et l’implication du député Benoît Hamon qui avait déposé, avec 83 autres parlementaires, un projet de loi en février 2016.

Peu de place pour le cas de conscience en entreprise.

Alors évidemment, dans ce contexte, le mal-être d’un salarié contraint de renier ses valeurs, de faire taire sa morale pour conserver son travail n’a que peu de poids ! Pourtant, certains salariés, quand leur poste le leur permet, osent braver les directives de l’employeur et agissent comme le leur dicte leur voie intérieure : c’est l’objection de conscience. Le cas le plus médiatique est celui d’un technicien de Véolia qui a été licencié car il refusait de couper l’eau des clients les plus démunis. Son cas a permis au gouvernement de prendre conscience du problème et la loi Brottes – instaurant un « droit à l’eau » – a été votée en 2013.

“Le seul esprit libre et indépendant est celui qui ne se soucie pas des conséquences quand il a la certitude d’avoir été fidèle à ses valeurs !” Laurent Martinez

La souffrance éthique ne doit pas être interprétée comme la « lubie » passagère d’un salarié ou une faiblesse. Des chercheurs en psychopathologie, psychologie et sociologie du travail se sont penchés sur cette souffrance dont on parle peu. Le conflit de valeurs « fait partie inhérente de la vie organisationnelle » et on le décèle dans de nombreux secteurs d’activité et à différents niveaux hiérarchiques.

La souffrance éthique est définie par Christophe Dejours comme la souffrance qui résulte de la réalisation d’actes que le salarié réprouve moralement. 

« Chaque individu doit se forger ses propres outils, ses propres valeurs, s’il ne veut pas se transformer en zombie. » Claude Michelet

Les salariés ne sont pas des robots.

Chaque personne ayant ses propres valeurs, les conflits de valeurs sont inévitables au sein d’une équipe où interagissent plusieurs salariés. Troquer une valeur importante pour soi par celle imposée par son supérieur ou être tiraillée entre diverses valeurs, génère un malaise (honte, frustration, culpabilité, colère) difficile à gérer à la longue.

Une valeur, inhérente à chaque personne, est définie comme « une croyance assez durable, issue de notre socialisation, qu’un certain état de fait est souhaitable, préférable à l’autres. (..) Les valeurs ont aussi un rôle important de motivation et constituent des principes guidant l’action et justifiant les décisions ». (source)

Je l’ai brièvement évoqué dans l’article sur l’image employeur : l’écart entre valeurs affichées et valeurs vécues est une déconvenue pour le salarié fraîchement recruté qui peut se transformer en mal-être chez celui dont le métier évolue non conformément à l’idée qu’il s’en faisait.

Ce fut le cas de cet enseignant qui a mis fin à ses jours car l’écart entre les conditions de pratique et l’idée qu’il se faisait de son métier et de sa mission était trop important : « le métier tel qu’il est devenu » ­ne lui était « plus acceptable en conscience ». (source)

C’est également le cas lorsque les exigences organisationnelles (et financières) éloignent l’infirmière de son idéal de soin et l’obligent à réduire le temps consacré à l’écoute et à la présence affective auprès des patients, engendrant un vrai désarroi. La constatation de la baisse de la qualité des soins questionne le travail réalisé et oppose valeurs professionnelles, morales et injonctions paradoxales de la direction engendrant ainsi la perte de sens du métier.

« On ne dit plus toute la vérité aux familles. Les soignants sont amenés à apporter leur concours à des actes qu’ils réprouvent. D’où leur souffrance éthique : on ne trahit pas seulement les règles du métier, on se trahit soi-même. Jusqu’à la haine de soi parfois, chez les médecins qui se suicident.» rapporte le professeur Dejours à propos d’une étude qu’il mène dans un hôpital.

Une enquête en psychologie clinique du travail menée dans le secteur public a mis en lumière la souffrance éthique des chargés de communication travaillant dans une administration. Contraints de relayer des informations plus ou moins manipulatrices ou travestissant la réalité, ils sont dans une « situation psychique difficilement supportable ». Les agents ont du mal à faire face à la distorsion de message entre communication interne et externe, à la censure, malgré les exigences affichées de transparence.

C’est un conflit de loyauté qui a fait basculer la vie de la directrice départementale de la P.J.J (protection judiciaire de la jeunesse) de Paris. Comment choisir entre loyauté envers son administration et celle envers ses idéaux, sa conception de la mission éducative de l’institution ?  Accablée par les conséquences nocives des directives qu’elle met en œuvre avec zèle, elle se jette par la fenêtre de son bureau au 3° étage…

Dans ce centre d’appels, certains téléconseillers ne supportent pas de « vendre du vent » et ne savent plus comment gérer les clients mécontents dont ils partagent les points de vue.

Une cadre bancaire désapprouve les agissements des conseillers qui « vendent » des prestations et services qui risquent de générer des difficultés financières aux clients…

N B : La présence majoritaire d’exemples portant sur le secteur public est totalement fortuite.

Ce qu’il faut retenir c’est que le salarié est une personne. En réalisant les tâches qui lui incombe, il engage sa sensibilité, il met en jeu ses valeurs et le malaise sera d’autant plus grand qu’il y est profondément attaché. Les questions éthiques au travail ne peuvent pas être balayées d’un revers de main. Or s’épancher sur son dilemme n’est pas bien vu…

« Le bien pour l’homme consiste dans une activité de l’âme en accord avec la vertu. » Aristote in « Ethique  à Nicomaque »

J’évoquerais dans un second article, l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 14 octobre 2015 ainsi que des pistes pour tenter d’apaiser ces conflits internes (au salarié) et intérieurs (à l’organisation).

Bibliographie / pour aller plus loin :

CONCLUSION

Observez autour de vous, constatez, réfléchissez, agissez ne serait qu’en TRANSMETTANT …à vos proches congénères ...humanisés

17/03/2015

Les pollueurs doivent payer la casse, assumer "le casse du siècle "ne plus se servir ,mais se mettre au service de la survie

Après la lecture de "Racines" je viens de terminer de lire,

le roman de Margaret WALKER: " Jubilee " chant d'amour d'une esclave noire.

C'est l'histoire vraie mais romancée de son arrière grand-mère Elvira, esclave noire , fille de sa grand mère esclave et du "Maître " blanc  de celle ci. 

  " La case de l'oncle Tom" m'avait déjà tellement bouleversée à l'âge de 9 ans et avait stimulé sans doute chez moi, des neurones -miroirs  déjà hypersensibles aux injustices STRUCTURElles.

Alors ,  je prolonge mes réflexions... car j'entends en bruit de fond  une radio qui radote en sourdine, qu'il n'y a plus sur cette planète ni gauche ni droite,  ni démocrate ni républicains, et s'en lamente  ....--> en terme de conscience   -->  ? ...? 

Tiens donc ... ben oui ... ça se tient

quelles seraient donc les nouvelles tendances de fond .. .. à l'aune des inégalités induites par le système néo-libéral ?

  1. "les abolitionnistes" du néo-libéralisme catastrophique d'une part,  c'est à dire ceux qui trinquent  pour leur malheur  ?
  2.  et puis d'autres part les résistants au changement, ceux  qui ne veulent rien  lâcher de leurs privilèges, les  "unionistes" du capitalisme autiste... ce capitalisme de concentration,   celui pour qui charité bien ordonnée commence par soi même en externalisant sur le plus grand nombre ce qui n'est pas CAPITAL pour lui...of course !

Petite analyse pratique commentée par Naomi Klein :

--> lien   http://reporterre.net/Naomi-Klein-C-est-tres-simple-les

Naomi Klein : « C’est très simple : les pollueurs doivent payer »

16 mars 2015 / Entretien avec Naomi Klein

Extrait du site:  www.Reporterre.net
 

 

 
 

Reporterre - Pourquoi les climato-sceptiques ont-ils raison - sur un point crucial ?

Naomi Klein - "Ils sont honnêtes sur le fait que,

--> si le changement climatique est vrai, il requerra l’abandon de tout leur projet idéologique. IIs ont vraiment compris que, si la science est exacte, cela demandera des changements très fondamentaux dans le système économique et politique. Au contraire, les libéro-centristes, qui représentent une part très importante du mouvement climatique, ont systématiquement essayé de minimiser l’ampleur du changement que requiert le changement climatique.

Alors que les sceptiques comprennent très bien que répondre au changement climatique exigera de -->changer la distribution des richesses, --> que cela demandera un énorme niveau de réglementation, --> qu’il faudra de la coopération, ---> qu’il faudra réfléchir à comment nous allons utiliser les ressources, particulièrement les combustibles fossiles"...".

Quels changements radicaux sont nécessaires pour éviter l’aggravation du changement climatique ?

...."Pour prévenir les effets catastrophiques du changement climatique - nous ne parlons pas de prévenir le changement climatique, parce qu’il a déjà commencé -, 

Comment concilier ces impératifs avec la logique de l’austérité ? Ce n’est pas possible ? ...."

Qu’appelez-vous la « logique de l’austérité »  ?

"La politique de perpétuelle attaque de la sphère publique".

.....

Les grandes ONG et le mouvement environnementaliste sont-ils prêts à opérer ces changements radicaux ?

.....

Pourquoi le changement climatique serait-il le meilleur argument contre la logique néo-libérale ?

......

"L’Allemagne est un exemple étonnant que si vous prenez le changement climatique au sérieux, vous pouvez réduire l’inégalité et édifier une économie forte, renforcer la démocratie locale, et agir contre le changement climatique. Mais elle dit aux autres de faire l’opposé !"

Pourquoi ?

.....

Une telle transformation est-elle imaginable aux Etats-Unis ?

.....

Quel doit être la tactique du mouvement vert ?

.......

Donc les grandes compagnies pétrolières sont les cibles ?

.....

Qu’attendez-vous de la COP 21 ?  ( = conférence 0 Paris sur le changement climatique  )

.....

Dans votre livre, vous écrivez que face au changement climatique, le capitalisme pourrait recourir à la stratégie du choc. Quelle forme prendrait-elle ?

....

J’ai parlé de votre livre à une dame, et elle m’a demandé : « Naomi Klein est-elle optimiste ? »

....

- Propos recueillis par Hervé Kempf

extrait du site  Reporterre


Lire aussi : Lire la critique du livre de Naomi Klein, {Tout peut changer}


Source : Hervé Kempf pour Reporterre