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05/04/2011

la faim dans le monde

LA FAIM sur terre 

« Elle ne se réduit pas elle gagne du terrain » et pourtant le monde est de plus en plus riche !!

Où donc le bât blesse t-il   ? Lisez donc ce qui suit : 

 http://www.france-info.com/IMG/jpg/5/9/6/faim-carte.jpg

 

LA  FAIM 

  • Une mère fait bouillir un caillou dans de l’eau
  • Espérant que l’enfant, croyant qu’il va manger,
  • Finira de fatigue enfin par s’endormir 
  • En Addis Abeba s’accrochant au sein vide, 
  • La petite endormie, n’a même plus la force
  • De chasser la nuée de mouches violacées.
  • Comment se peut-il être une telle misère ?
  • Gaïa est généreuse son ventre peut nourrir
  • Plus que l’Humanité n’en contient aujourd’hui.
  • OUI mais alors pourquoi ?
  • Et que disent aussi les doctes expertises ?


  • « Il faut bien s’adapter au monde mondialisé 
  • Puisqu’il « nous faut » nourrir 6 milliards d’êtres humains»
  • Disent à l’unisson, OMC FMI
  • Trusts  transfrontaliers et ….la Banque Mondiale,
  • Relayés en échos par tous les bien-pensants des « programmes ajustés ». [1]
  • Toutes les 5 secondes un enfant meurt de faim,
  • Un milliard d’êtres humains rencontre cette faim.
  •  Sur sa terre fertile le paysan leurré
  • Par un « Marché ouvert »[2] décide d’en finir,
  • Tandis qu’un autre indien qui a crû à la loi
  • Du « deal vert » pesticide, décide d’avaler
  • La molécule chimique qui a rongé sa terre[3]. 
  •  Mais qui donc manipule les rênes  planétaires
  • De nos économies  trans-multinationales ?
  • Seule interprétation, ce sont de pauvres sires
  • De tristes renégats de toute Humanité
  • Ont-ils fait leur, la loi de certain dictateur  
  • « Celui qui tient la faim aboutit à ses fins » ?

 J’ai entendu aussi ce propos étonnant !

  • « Les africains produisent bien moins que Bolloré[4]
  • Laissons donc Bolloré détourner à ses fins
  • La productivité » !
  • Doit –il donc aussi séquestrer les deniers
  • De la majorité des manants transpirants ?
  • Et puis sans discuter le laisser annexer toute fertilité
  • Car celui que l’on aide est soumis à ses règles ?[5] [6]


  • La fin et le mobile, à eux deux ne font qu’un,
  •   Seule la cupidité justifie ces moyens. 
  • Heureusement j’entends ce jour un bel Humain
  • Qui lui ressent, pour lui, la faim des autres frères. 
  • Ainsi donc terminait Jean Ziegler sur ARTE  (note 5)
  •  « En voyant se traîner les enfants affamés
  • D’un  pays  moribond d’avoir été pillé
  • Je me suis bien  juré que même par accident
  • Je ne serai jamais du côté des bourreaux » [7]

 

 

 

 

Geneviève Vens-Wagner

Mardi 5 avril 2011



[1] La seule solution serait que les pays riches, désormais conscients de leur impérialisme économique STRUCTUREL acceptent de remettre la dette du tiers monde 

[2] Voir sur ce blog la note « le capitalisme  »  

[4] Milliardaire ami Pdt Sarkozy PDG groupe Bolloré=groupe en conglomérat international présent dans l’énergie, l'agriculture (plantations en Afrique, vin en France), le transport, la logistique et le fret maritime

[5] Emission du mardi 5 avril 2011  jean Ziegler  ARTE

28/11/2009

Citation du jour

 

 

 

«  La manière de penser qui a généré un problème ne pourra jamais le résoudre »  ENSTEIN

à  Corollaire  (NDLR) "le capitalisme ne pourra, sans doute, jamais être "aménagé" par lui-même ».

 

06/03/2009

" Nous y sommes "par Fred Vargas

 Nous y voilà, nous y sommes,depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité,

 Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
 Nous avons chanté, dansé.
 Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
 Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures,

nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits,

nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie,

créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre,

déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
 Franchement on s'est marrés.
 Franchement on a bien profité.
 Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
 Certes.
 Mais nous y sommes.
  
A la Troisième Révolution.
 Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
 « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
 Oui.
 On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés

jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
  
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
  
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
 Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
 D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
 Peine perdue.
  
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais :  Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
 S'efforcer. Réfléchir, même.
 Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
 Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
 Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
 Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peutêtre.
 A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
 A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
  
Fred Vargas

 

 

D’après Jacques Attali le moteur du capitalisme c’est la CUPIDITE, l’avidité.

Mais c'est aussi le SYSTEME lui même qui génère et entretient la dynamiquedu moteur capitaliste .

Ce système  fonctionne:

  1. A la commission  (pour les investissements), poussant à "toujours plus"!
  2. Mais c'est aussi l'institution du monopole étatique de la monnaie unique qui institue
  •  une demande unilatérale sans concurrence (il n'y a pas de monnaies complémentaires ) et 
  •  le sous-système des intérêts d'emprunts.
  • Il en résulte mécaniquement un système concentrationnaire : ceux qui ont le capital de départ en auront toujours plus.Ceux qui n'ont pas ce capital emprunteront avec intérêts et en auront mécaniquement toujours moins .                                                                                                                                                                                urquoi C'est pourquoi aujourd'hui on observe effectivement que 5 % des plus riches possèdent 80% des actifs planétaires . (voyez http://www.dailymotion.com/video/x7w0dq_les-monnaies-complementaires-en-eur_news )