Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/11/2012

Résumé perso = "Les confessions d'un assassin financier" John PERKINS Editions ALTERRE

« Les confessions d’un assassin financier » John Perkins   Editions Alterre

 

C’est l’autobiographie en forme d’autocritique assez complaisante ( Quoiqu’il en dise )

D’un consultant-conseiller financier auprès des gouvernements des pays en développement

 (Un des 5 conseillers économiques les plus puissants de la planète – nous confie-t-il -)   

Devenu conseiller malgré lui, par le hasard des circonstances et des rencontres  à l’âge de 26 ans,

Avec pour seul passeport de compétence 3 années de fac sanctionnées par une petite licence en économétrie.

 

Cette biographie me fait penser au cursus d’une amie recrutée  à la même époque par un labo pharmaceutique après son échec en première année de médecine... On lui demandait un vernis de connaissances surtout pas de connaissances approfondies lesquelles auraient pu éveiller en elle un soupçon d’esprit critique ou de contestation.

 

C’est un américain pur jus qui croît au rôle salvateur et civilisateur de son pays.

Jeune et grand naïf, car  ignorant de lui-même, de ses motivations profondes et de ses appétits de vie.

Une éducation repliée sur sa communauté familiale, socialement étriquée, sexuellement  puritaine, et sans ouverture spirituelle l’avaient fait rêver de se distinguer, et mieux de s’envoler, gonflant ainsi fantasmatiquement son égo d’enfant unique à l’univers trop fermé.

 

Il faisait partie d’un système qui le payait grassement qui l’endoctrinait sur les bonnes actions qu’il réalisait, qui flattait son ego, satisfaisait ses besoins, ses pulsions de pourvoir et de reconnaissance..Il n’avait pas encore le recul de l’expérience, l’esprit critique de la maturité, ni l’esprit de responsabilité qui parfois n’émerge qu’avec la paternité quand, on parvient à comparer enfin l’avenir rêvé pour son enfant à celui que l’on a participé à produire ou le plus souvent à reproduire ….

 

Il réalise un jour qu’il travaille en fait pour ce qu’il appelle « l’empire global » celui de l’Amérique impérialiste et donneuse de leçons, celle qui travaille à enrichir ses seules entreprises tout en  s’assurant de la relocalisation intra muros de tous les pétrodollars qu’elle produit ( sans aucun lien d’ailleurs avec ses réserves en or comme c’était le cas au début du capitalisme ) ;

Qu’il travaille pour un pays finalement infantile et parano qui veut se protéger lui-même et lui seul, de toutes les retombées perverses  de ses politiques économiques. Maintenant que ce pays  a compris  (via les attaques et le rejet à son encontre de tous les pays dont il s’est assuré l’allégeance ) que le bonheur n’est plus en relation directe, nécessaire  et suffisante avec le développement technologique.

Pays qui se réveille et  réalise  qu’il ne peut plus ni sortir ni se passer de ce confort qu’il s’est assuré par son impérialisme planétaire ;

Pays qui sait  qu’il aura besoin pour cela de toujours plus d’énergie et de ressources naturelles qu’il ne possède plus  ou auxquelles d’autres ont accès au même titre que lui.

  

C’est donc une compétition pour sa survie et la conservation de son modèle politico-économique auquel il se livre selon la seule loi du plus fort qu’il revendique qui plus est idéologiquement… «  GOD BLESS US  ».

 

John Perkins écrit  en épilogue «  dites le à votre famille à tous vos amis, passez le mot à tout le monde » …passez de la croissance ..à la décroissance  … «  le monde est tel que nous le rêvons »  aussi  changeons de rêve  dit-il (Dream-change est aujourd’hui  son association humanitaire   www.dreamchange.org   qui aide les tribus amazoniennes à se  débattre contre les «  chacals» des sociétés pétrolières, lesquelles tentent de s’approprier les terres vivrières pour ces peuples mais qui abritent la nappe pétrolifère amazonienne aux réserves estimées supérieures à celles de l’Arabie saoudite.

 

Voilà qui est fait  

Geneviève vens-wagner

Les commentaires sont fermés.