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06/03/2009

Lettre envoyée en 2001 à la voix du Nord

 Quel (s) intégrisme (s) ?

Mail à la Voix du Nord en 2001 après les attentats du 11 septembre quand Le président Bush  avait fustigé "l'intégrisme" "terroriste" sans réaliser que lui même pratique en toute ignorance cognitive un autre intégrisme : l'integrisme économique du niveau de vie "made inUSA "et de la consommation illimitée....

Président des USA qui terminait , qui plus est   ( !!  ) son discours par "God bless Us " Dieu nous bénisse .

IL est vrai que l'inconscient culturel  (judéo Chrétien) repose sur "le Livre"  (Bible )qui raconte notre histoire ainsi " Dieu leur dit fructifiez et multipliez-vous, remplissez la terreet soumettez-la.".. puis  Dominez sur tout ce nage , vole ou rampe ..  (La genèse 1,26)    

 

     “God” bless…….t’il l’humanité ?                                                                                 

 

Jusqu’à ce « mardi noir » (11 septembre 2001) de l’évolution culturelle, l’homme se rassurait sous les bannières religieuses ).

Ce besoin de «  sens », est effectivement sans doute  « besoin supérieur » (3) émergent de la conscience . Toutes les religions(= création humaines) , les croyances y trouvent leur origine.  Mais aujourd’hui à la lumière des faits, à l’éclairage des acquis scientifiques sur l’évolution culturelle de l’espèce, ne faut-il pas chausser d’autres lunettes pour qu’avant  (peut -être )la destruction généralisée, l’espèce humaine trouve la cohérence entre ses principes de survie, l’influence de ses « croyances », la réalité de son comportement et les conséquences de cela sur le monde qu’elle a créé ? (voir le texte de FREd VARGAS  rubrique  politique sociologie)

 

 

La Voix du Nord reproduit dans la rubrique des lecteurs du 16 et 17/9/01 une partie de mes propos : … « Alors, si comme disent les bouddhistes c ‘est la motivation qui fait la valeur d’une action,  la mondialisation économique, tout comme les intégrismes religieux ne sont-ils pas motivés par le même désir de puissance, le même rejet de la diversité… la même incapacité à innover pour inventer l’Humanisme responsable et indépendant des croyances « infantiles » rassurantes ? »…

 

   1  Que sont ces croyances infantiles rassurantes ?

Les croyances infantiles sont la persistance inconsciente, la croyance en une toute puissance exogène magique. Malgré la réalité sociale et scientifique en place, la croyance persistante en un inné rédhibitoire, c’est à dire en des acquis, irrémédiablement non acquis par certains, (en général les autres ! ).

Bref persistance à croire en un « ordre des choses » hors des compétences et des remédiations humaines.

 

L’Homme occidental ne doit-il pas travailler à se débarasser de cet acquis culturel qui aujourd’hui, l’entrave. A savoir, devoir retrouver une humanité perdue. Cette humanité n’a jamais été  perdue, puisqu’elle n’a jamais encore été trouvée (ou en tout cas, pas « reconnue ») , comme l’attestent tous les holocaustes récents et passés ? 

Cette humanité, a parfois émergé ça et là, au hasard des contingences culturelles ou des fulgurances intuitives (1) de quelques individus ( saints hommes, initiés, botthisatvas…. qui généralement, finirent « à l’index, au gibet, au bûcher ».

-[ curieuse « sélection » effectuée par l’homme lui-même sur des critères « connus », donc rassurants. Persistance "reptilienne" de l’instinct de survie lequel, générant  peur de l’inconnu, de la nouveauté intellectuelle non encore maîtrisée, trouve alors sa défense ou plutôt sa survie psychologique, dans l’élimination physique de l’autre, faisant fi du néo-cortex, seul capable d’interrogation, d’analyse, de compréhension et donc de ré-ajustement psychologique ] (3,7) .                                                                                                                                                                                           

                                                                                                                                                

    2   Quand l’inhibition de l’action génèrent …dépressions  et ou… terrorisme

Ce sont les facteurs de l’environnement (6), leur qualité, leurs richesses et leur diversité qui structurent et modèlent, et, l’esprit individuel et, l’inconscient collectif global ( = somme des inconscients individuels).

L’évolution biologique des espèces, à travers l’inné, a mis en chacun des potentialités de perceptions variées, de langage, de catégorisation et calcul, d’analyse et de cohérence intégrative, de socialisation, de créativité….et même d’espérance (3) . Ce dernier besoin, d’espérance et de «  sens  » doit trouver sa réalisation chez chacun.

 

L’«inhibition «  de sa réalisation, par l’action individuelle, se traduit en dépressions diverses, mentales et immunitaires notamment ( LABORIT) . Ces dépressions, ces dé-espérances s’actualisent dans les sociétés industrialisées dans des comportements suicidaires, provocateurs ou terroristes.

 

 

                                                                            Boulogne-sur-mer  le 30 septembre 2001

                                                                            G.V.W

05/03/2009

CANNABIS, fielleuse perfidie ?

Depuis 5 ans déjà, mon ami cannabis

Tu sais me rassurer, tu sais me materner.

Dès que je suis patraque, tu te rappelles à moi,

Pour qu’en toute confiance je m’en remette à toi.

 

Cannabis t’es un pote, tu m’envoies des amis,

Tous ceux qui comme moi refusent ce qu’ils vivent.

Tous ensemble, on tricote nos peurs de la vie.

Avec toi, entre nous, c’est ça qui nous sourit.

 

On traîne nos grands pieds sur le froid macadam,

Faire durer le plaisir, voilà notre programme,

On traîne la langueur de nos raisonnements.

A tout ce qui tracasse nous savons faire écran

 

La fumée enjolive les noires perspectives.

La fumée démesure toutes nos utopies,

Tout le monde il est beau, on est tous des héros.

Tout le monde il est bon, à quoi bon le boulot !

 

Mais curieuse échéance, pourquoi la dissonance

S’insinue t-elle en moi après chaque séance ?

Je me découvre mou, lassé ou excité.

Et j’en veux à la vie d’être réalité.

 

ET puis, je-me-sens-nul, dépourvu et sans but.

On m’a tout procuré. Je n’ai jamais connu

La faim, la soif, l’angoisse, Le luxe de l’inconnu,

On m’a tout évité. Ai-je acquis un statut ?(2)

 

J’en deviens agressif, puisque, insatisfait.

Tu es mon seul frisson. A trop te fréquenter

Mon corps désabusé* refuse d’obtempérer.( 1 )

Te voici devenu, norme  et  normalité.

 

Mon ami cannabis, je suis toi, tu es moi.

Tu remplis mes projets et mon chemin de vie.

Comment imaginer que tu sois faux ami

Puisqu’en ta compagnie je fais feu de la vie?

 

Gene .V-W  .prof de bio. Boulogne sur mer  Septembre 2003-09-11

 

( 1 )D’après « le dopage : le point sur les pratiques dangereuses au service de la performance » Laurence Mari DR en pharmacie, Agrégée de SVT.

In Revue professionnelle des professeurs de SVT, bulletin APBG N°1 2002 ;

(2) D’après « Le murmure des fantômes » Boris CYRULNIK Odile Jacob 2002( les attachements sécures ou insécures dans la petite enfance,

 les tuteurs environnementaux de résilience… )

 

·        * Le cannabis augmente dans un premier temps le taux de dopamine, qui ensuite chute en dessous du taux « habituel » individuel.

·        Dopamine  = petite molécule-messager du système nerveux, libérée au niveau de certaines synapses, notamment des groupes de neurones qui

·        Constituent le système dit « de recherche de la nouveauté », ayant lui même des afférences avec les systèmes « évitement de la souffrance » et circuits de la récompense ( la recherche N° 306 ). N° spécial Sciences et Avenir( les 3 révolutions du cerveau juin 2001)

·         L’action du cannabis est indirecte sur les neurones à Dopamine. ( le cannabis modifie en fait l’action des neurones régulateurs  de l’activité des neurones à dopamine). Ces neurones régulateurs interviennent également dans la transmission de l’information douloureuse, au niveau de la moelle épinière à d’où l’action (indirectement encore) anti-douleur également du cannabis.(1)   

«les bases biologiques du traitement de l’information par l’outil cérébral».

1) billet d'humeur

 

BILLET d’humeur

 

Mois  de Septembre 2009

                                                                                                                                                             09/1999                G.V-W   1

« Des trottoirs de Boulogne ... à la citoyenneté »

 

Je viens de terminer la lecture sympathique

Des nouvelles boulonnaises : tous ces parterres fleuris

Animent le regard, ravivent le moral,

N’y voyons que plaisir et promesse d’avenir.

 

C’est pourquoi, mois aussi, gagnée par ce désir

D’embellir notre ville, j’avais laissé pousser,

Patiemment protégé, les mufliers violets

Qui s’étaient installés au pied de mes volets.

 

Déjà l’année passée, le jeune homme courbé,

- Qui chaque matinée, va remplir son panier

Des tristes signatures, que rustres et autres mufles

Relèguent sans complexe sur les voies piétonnières, -

Les avaient arrachées les croyant ordurières.

 

Depuis, lui ayant montré, lui ayant expliqué...

Il laissa revenir mes pionnières de cité

Qui ne demandent rien, juste un petit peu d’air,

De l’eau résiduelle et beaucoup de lumière.

 

Quelques mois de sursis nous furent accordés

Mais voici qu’un grand soir, sans doute alcoolisé,

Revenant bruyamment d’une ducasse d’été

Un jeune écervelé, zélé du coup de pied

Les a tous scalpés, laissant là les corolles

Foulées et piétinées par tous ceux qui descendent

La route de Calais.

 

Vous ne me croirez pas mais j’en aurai pleuré

De rage ? Mais oui ! De « dés-espoir » !

J’ai pourtant laissé là mes fleurs décapitées,

Se dessécher à terre sur le trottoir souillé.

 

Le jeune homme au contrat de solidarité,

Sans doute par compassion, les a aussi laissées,

Espérant tout autant interpeller, peut-être,

La conscience fermée du nigaud desoeuvré.

 

Mais pourquoi dites-moi ce scalpeur de bonheur

N’a-t-il jamais compris, ou du moins ressenti,

Que le bonheur ne naît que du travail bien fait,

Mais jamais de celui qu’on détruit par dépit

Ou par manque d’estime pour sa façon de vivre ?

 

Sans doute, une enfance par trop désenchantée

N’a-t-elle su programmer que des déconvenues

Et la facilité des vils coups de pied !

Ce petit fait divers devenu plaidoyer

Pour la citoyenneté ne peut s’arrêter là,

Il faudrait continuer, il faudrait expliquer,

Pour alors éduquer. Mais, ce serait c’est vrai,

 

Un peu spécialisé....                                                                                                                          G.V.W .09/1999

                                                                                                                                             2

SUITE :

 

«  Matière ... à  Esprit  »  

 

Mois de Novembre 1999 .G.V-W                                                                                                                                                                 

 

Le  goût du risque aidant, je vous joins cependant

L’analyse des faits :

Comment donc le bonheur se peut-il advenir

De petites idées, que seule l’altérité

Ignorant lâcheté, saurait concrétiser ?

 

Parce que tout simplement, dans les cerveaux avides,

De remonter aux causes, d’imaginer les suites,

Et que cette démarche guide vers la sagesse,

Les pensées volontaires, justement éclairées,

Par cette cohérence, génèrent des messagers (1),

Dont la finalité est d’instaurer en  nous

La paix qui nous prévient, qu’avec les lois de VIE,

L’équilibre est acquis et qu’ainsi TOUT est BIEN..

 

Cet équilibre acquis : sereine plénitude,

N’a rien de comparable aux stimuli fébriles,

Trivialement recherchés par principe de plaisir (2),

De par le court  (-) circuit du cerveau reptilien (3),

Lequel est satisfait, par la seule dominance,

De tout ce qui complaît ses pulsions mécanistes,

ET qu’il est par nature, hermétique à l’ESPRIT.

 

Avec les endorphines (4) les sportifs l’ont saisi...

Elles miment, comme on le vit quant on les découvrit

« Les morphines-artifices » , ces sinistres produits

Qui leurrent les récepteurs (5) et trompent les esprits,

Des otages  décalés, blessés et abîmés

Par nôtre société, Faute de maîtriser

Leur destin de demain.

 

Certains esprits yogi que les pouvoirs du temps

Observent et considèrent avec condescendance,

Savent depuis longtemps en appeler chez eux

La matérialité... par certains, dévoyée.

.Puisqu’il faut rappeler que toute connaissance,

Lorsqu’elle est divulguée alors que les esprits

N’y sont pas préparés, génère une kyrielle

De dérivés «branchés», issus malheureusement

De la perversité, envieuse et pourfendeuse,

De toute ALTERITE.

 

Remonter à la cause, à nos mobiles d’action,

Voir les effets seconds, projeter les effets,

Assimiler d’emblée, le « jugement dernier »,

Et du « particulier » être l’adepte aussi,

 

Faciliteraient tant….. notre discernement

Du chemin d’avenir …..

 

G.V-W Boulogne sur mer novembre 1999

 

Cerveau Education Transmission Evolution

 

 

 

 

2 )Document de travail "Les bases biologiques du traitement cognitif des informations "environne-mentales"

 

 ftp://mse.univ-paris1.fr/pub/mse/cahiers2005/R05081.pdf    à Ce document de travail CNRS explique comment le cerveau Humain s'est construit et continue de s'organiser in utero puis en fonction de la structure environnementale.

Le cerveau Humain est l'outil de "connaissance et d’action" sur le monde  (selon l'expression des philosophes) le plus complexe de l'univers (connu ).

L'évolution biologique  (DARWIN) nous montre que le cerveau humain s'est construit sur un schéma ancestral mais "innovant" .

 la Psychanalyse (FREUD) nous apprend que le cerveau humain intègre toutes les expériences affectives vécues (qu'elles soient conscientes ou inconscientes ).

Les sciences cognitives  (qui n'ont que quelques années) nous apprennent que notre cerveau fait à chaque  instant du "neuf " avec de "l'ancien remanié". Ces sciences nous apprennent également que, et  contrairement à ce que beaucoup d'entre nous croient encore, notre cerveau individuel n’est programmé pour rien  (ce n'est pas un ordinateur mécaniste) si ce n'est pour s'adapter à l'environnement socio-affectif et culturel expérimenté .

Cette adaptation se fait par la création permanente  (Plasticité) de milliers de connections nerveuses nouvelles chaque seconde.

Ce document de travail CNRS explique les mécanismes biologiques et cellulaires qui ont permis toutes la mise en place et l’adaptabilité ces fonctions du cerveau (connaissance , actions et planification ).