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05/03/2009

«les bases biologiques du traitement de l’information par l’outil cérébral».

1) billet d'humeur

 

BILLET d’humeur

 

Mois  de Septembre 2009

                                                                                                                                                             09/1999                G.V-W   1

« Des trottoirs de Boulogne ... à la citoyenneté »

 

Je viens de terminer la lecture sympathique

Des nouvelles boulonnaises : tous ces parterres fleuris

Animent le regard, ravivent le moral,

N’y voyons que plaisir et promesse d’avenir.

 

C’est pourquoi, mois aussi, gagnée par ce désir

D’embellir notre ville, j’avais laissé pousser,

Patiemment protégé, les mufliers violets

Qui s’étaient installés au pied de mes volets.

 

Déjà l’année passée, le jeune homme courbé,

- Qui chaque matinée, va remplir son panier

Des tristes signatures, que rustres et autres mufles

Relèguent sans complexe sur les voies piétonnières, -

Les avaient arrachées les croyant ordurières.

 

Depuis, lui ayant montré, lui ayant expliqué...

Il laissa revenir mes pionnières de cité

Qui ne demandent rien, juste un petit peu d’air,

De l’eau résiduelle et beaucoup de lumière.

 

Quelques mois de sursis nous furent accordés

Mais voici qu’un grand soir, sans doute alcoolisé,

Revenant bruyamment d’une ducasse d’été

Un jeune écervelé, zélé du coup de pied

Les a tous scalpés, laissant là les corolles

Foulées et piétinées par tous ceux qui descendent

La route de Calais.

 

Vous ne me croirez pas mais j’en aurai pleuré

De rage ? Mais oui ! De « dés-espoir » !

J’ai pourtant laissé là mes fleurs décapitées,

Se dessécher à terre sur le trottoir souillé.

 

Le jeune homme au contrat de solidarité,

Sans doute par compassion, les a aussi laissées,

Espérant tout autant interpeller, peut-être,

La conscience fermée du nigaud desoeuvré.

 

Mais pourquoi dites-moi ce scalpeur de bonheur

N’a-t-il jamais compris, ou du moins ressenti,

Que le bonheur ne naît que du travail bien fait,

Mais jamais de celui qu’on détruit par dépit

Ou par manque d’estime pour sa façon de vivre ?

 

Sans doute, une enfance par trop désenchantée

N’a-t-elle su programmer que des déconvenues

Et la facilité des vils coups de pied !

Ce petit fait divers devenu plaidoyer

Pour la citoyenneté ne peut s’arrêter là,

Il faudrait continuer, il faudrait expliquer,

Pour alors éduquer. Mais, ce serait c’est vrai,

 

Un peu spécialisé....                                                                                                                          G.V.W .09/1999

                                                                                                                                             2

SUITE :

 

«  Matière ... à  Esprit  »  

 

Mois de Novembre 1999 .G.V-W                                                                                                                                                                 

 

Le  goût du risque aidant, je vous joins cependant

L’analyse des faits :

Comment donc le bonheur se peut-il advenir

De petites idées, que seule l’altérité

Ignorant lâcheté, saurait concrétiser ?

 

Parce que tout simplement, dans les cerveaux avides,

De remonter aux causes, d’imaginer les suites,

Et que cette démarche guide vers la sagesse,

Les pensées volontaires, justement éclairées,

Par cette cohérence, génèrent des messagers (1),

Dont la finalité est d’instaurer en  nous

La paix qui nous prévient, qu’avec les lois de VIE,

L’équilibre est acquis et qu’ainsi TOUT est BIEN..

 

Cet équilibre acquis : sereine plénitude,

N’a rien de comparable aux stimuli fébriles,

Trivialement recherchés par principe de plaisir (2),

De par le court  (-) circuit du cerveau reptilien (3),

Lequel est satisfait, par la seule dominance,

De tout ce qui complaît ses pulsions mécanistes,

ET qu’il est par nature, hermétique à l’ESPRIT.

 

Avec les endorphines (4) les sportifs l’ont saisi...

Elles miment, comme on le vit quant on les découvrit

« Les morphines-artifices » , ces sinistres produits

Qui leurrent les récepteurs (5) et trompent les esprits,

Des otages  décalés, blessés et abîmés

Par nôtre société, Faute de maîtriser

Leur destin de demain.

 

Certains esprits yogi que les pouvoirs du temps

Observent et considèrent avec condescendance,

Savent depuis longtemps en appeler chez eux

La matérialité... par certains, dévoyée.

.Puisqu’il faut rappeler que toute connaissance,

Lorsqu’elle est divulguée alors que les esprits

N’y sont pas préparés, génère une kyrielle

De dérivés «branchés», issus malheureusement

De la perversité, envieuse et pourfendeuse,

De toute ALTERITE.

 

Remonter à la cause, à nos mobiles d’action,

Voir les effets seconds, projeter les effets,

Assimiler d’emblée, le « jugement dernier »,

Et du « particulier » être l’adepte aussi,

 

Faciliteraient tant….. notre discernement

Du chemin d’avenir …..

 

G.V-W Boulogne sur mer novembre 1999

 

Cerveau Education Transmission Evolution

 

 

 

 

2 )Document de travail "Les bases biologiques du traitement cognitif des informations "environne-mentales"

 

 ftp://mse.univ-paris1.fr/pub/mse/cahiers2005/R05081.pdf    à Ce document de travail CNRS explique comment le cerveau Humain s'est construit et continue de s'organiser in utero puis en fonction de la structure environnementale.

Le cerveau Humain est l'outil de "connaissance et d’action" sur le monde  (selon l'expression des philosophes) le plus complexe de l'univers (connu ).

L'évolution biologique  (DARWIN) nous montre que le cerveau humain s'est construit sur un schéma ancestral mais "innovant" .

 la Psychanalyse (FREUD) nous apprend que le cerveau humain intègre toutes les expériences affectives vécues (qu'elles soient conscientes ou inconscientes ).

Les sciences cognitives  (qui n'ont que quelques années) nous apprennent que notre cerveau fait à chaque  instant du "neuf " avec de "l'ancien remanié". Ces sciences nous apprennent également que, et  contrairement à ce que beaucoup d'entre nous croient encore, notre cerveau individuel n’est programmé pour rien  (ce n'est pas un ordinateur mécaniste) si ce n'est pour s'adapter à l'environnement socio-affectif et culturel expérimenté .

Cette adaptation se fait par la création permanente  (Plasticité) de milliers de connections nerveuses nouvelles chaque seconde.

Ce document de travail CNRS explique les mécanismes biologiques et cellulaires qui ont permis toutes la mise en place et l’adaptabilité ces fonctions du cerveau (connaissance , actions et planification ).

 

 

Petit essai sur l’altérité... «acquisition culturellement acquise et non innée»

 

  «   Brut de culture », "              ou...

 

 "Ou moi ou l'autre" ou bien " Et moi ET l'autre" ?

 

Avons-nous bien « com-pris », qu’avant d’avoir conscience

Nous étions « Animal » et que nous le restons.

De nature animale puis de nature sociale,

Et puis finalement de nature spirituelle.

 

Pour survivre en Afrique, dans le rift africain

Il fallait recourir aux armes animales :

Dominer, supprimer et ce sans état d’âme.

C’était « OU lui OU moi », pour perpétuer la vie.

L’Animal ancestral peut toujours s’observer

Chez les jeunes enfants : j’arrache, je prends, je frappe,

Le dominé s’enfuit, réduit à l’allégeance.

Une minorité de ces petits humains

Emerge du primate, de l’inné primitif

Pour offrir- partager, créer le lien d’espèce

Qui fait la société. Certains vont même plus loin.

Ils aident, ils consolent parfois ils encouragent.

Comme leur père… ils feront référence pour leurs pairs,

Non pas comme oppresseurs mais comme bienfaiteurs.

Hasard évolutif ?

Ont-ils pris de l’avance Vers «  le propre de l’homme »,

Sur la voie du respect et de l’altérité ?

Non, toutes les traditions fournissent la réponse :

Ils ont été nourris à l’amour de leur mère,

De leur père, au respect de tous leurs autres  pairs,

Et pour ligne de mire l’espérance en la terre.

Pour les petits « suiveurs », il reste à installer

Par l’exemplarité, le « pas d’humanité »,

 Qui devrait…ne jamais revenir sur ses .pas…..

Mettre en veille l’égoïsme, comprendre puis appliquer

La loi d’altérité qui instruit désormais l’à venir culturel.

C’est le propre de l’HOMME de dire « ET moi ET lui ».

Maintenant, c’est ainsi qu’il en va de la vie

Pour qu’elle se perpétue.

Chance et contingences ont fait naître au hasard,

Certains en satiété d’autres en dénuement.

Cela n’est pas le fait de bienséance magique.

Peut-être les lois physiques de transcendance cosmique,

Qui de poussières d’étoiles en éléments chimiques,

Ont écrit la Conscience via les formes de vie

Qui se sont succédées en un milliard d’années,

Et dont l’Homme est  «l’esprit », prétendument sapiens ?

 

La chance n’existe plus,   seule EST « l’intelli-chance » .

       Seul nous reste le choix, de perpétuer l’Esprit

A travers les esprits, dans la diversité

De l’universalité de tout le genre vivant.

      Seul nous reste le choix de garantir la Vie

Dont nous sommes désormais les agents…. Insouciants .….

Inconscients pour certains, du tribut à payer

Au devoir d’être Humain : «  la Respons-Habilité.. »

 

La Science à mis en veille l’intuition spirituelle,

La Science est confisquée par une minorité,

Qui se voit d’excellence. Qui pense son pouvoir

Comme un don de naissance, alors que nous savons (*),

Qu’elle a bénéficié, de tout ce qu’il fallait,

Pour valider chez elle les potentialités,

Dont la majorité n’a pu bénéficier .

                                                 G.V.W

« Le troisième chimpanzé, essai sur l’évolution et l’avenir de l’animal humain » Le 22 janvier 2002. D’après : Jared Diamond,

 

 

 

 

 

MAMAN !... QUE FAIRE ?

 MAMAN, Que faire ?

  

Toutes les religions, toutes les traditions

S’accordent pour le dire, Pour que la vie prospère,

Il a fallu qu’un jour, jaillisse la lumière.

 

Nous avons fait le choix, d’allumer le regard

A celle de notre terre, d’un enfant nouveau-né.

Il n’a rien demandé,...si ...peut-être au contraire,

Son «esprit» a choisi CE cadre familial,

Qui deviendra alors, celui de ses défis !

 

Puisqu’il est né «sapiens» [1]1, la nature l’a doté

De tout un potentiel, qu’il faudra mettre à jour,

Et puis VALORISER, à ses yeux ! par les nôtres.

Il est né «égoïste», et dépendant de nous.

Répondre à ses besoins est notre dynamique,

Puisqu’il en va ainsi, pour sa prime survie.

 

Déjà de nos réponses, aux sollicitations

Ratées ou réussies, se configureront

En terme neurologique[2]  

quelques circuits de base ]

Qui feront référence en ré-actions primaires[4]

Et puis émotionnelles.

Surtout n’y voyons pas ici fatalité !

La vie ne fait déjà qu’à peine commencer :

Par sa plasticité, au monde qui l’entoure

Chaque jour le petit d’Homme, sur l’ancien fait du neuf.

 

Son « jeu » est distribué, à lui de décider,

La partie à jouer !   Cependant,

                          

Nous sommes, c’est certain, privilège de mère :

Angoisse existentielle, partagée désormais par les pères,

le passeur de relais, le passeur de repères.

D’étapes en étapes, d’erreurs en bouts d’essais,

Il va prendre conscience, que sa mère n’est pas 

Elément de lui-même, et qu’il existe un monde

Qui lui est extérieur, lequel lui résiste :

Première découverte, premier défi de vie !

     (les « Psy » appellent cela «Prise de Réalité»)[6].

 

De défiances en confiances, selon ses expériences,

L’empreinte neurologique aura assimilé

Ce monde qui l’entoure, ce monde psychologique,

Qui grave ses acquis, instruit son à-venir .

Et c’est justement là, qu’il va apprivoiser

Un merveilleux outil, qui lui permet d’agir

A distance sur son monde : ce sera le langage.

 

Le voici donc qui parle, il pose des questions

Il attend des réponses : écoutons- le parler !

Il cherche la « vrai-rité », ce joli mot d’enfant

Fait généralité pour qui prête attention 

 - Il est d’une logique à faire pâlir d’envi

 nos plus grands prix Nobel : seuls manquent dans sa tête

les « nutriments», variés, illimités : facteurs déclencheurs et organisateurs pour ses centres nerveux (note : 3).

                      

Son instinct l’a doté de cet élan de vie 

Que les philosophies nomment «force-de-vie»

D’abord de survie, cet élan deviendra,

Si croissance il y a, en terme d’humanité,

Actions finalisées, conscientes, délibérées.

 

Pour lui, grandir veut dire, constamment rechercher

Tester et vérifier[7]  ces principes de vie.

Ce ne sont pas des dogmes, mais, très concrètement,

Des réponses  « adaptées », aux sollicitations de l’environnement.

Cet héritage lointain, devenu chez SAPIENS

«Conscience de la vie» .

 

On n’apprend pas tout seul, il faut pour se connaître

Le regard de la mère, et puis celui des autres,

Tous ces alter ego, par lesquels seulement

Je vais naître à moi-même.

 

Ce moi-même qui se cherche, il est à découvrir

C’est un autre défi qu’il me faut relever

En navigant à vue à travers la mouvance

Des repères à trouver puis à positionner.

 

Là est le paradoxe, parmi les innombrables !

Qui se posent à l’« Ado ». Dans l’angoisse des choix,

Si j’ai besoin des autres : je dois m’en affranchir,

Oser la différence : refuser l’uniforme-de-la-conformité-qui-me-fait-accepter ![8]

Et n’écouter que moi, le Silence du Moi

Qui seul me parlera...en...authenticité !

 

L’expérience aboutie, est la seule qui construise[9]

D’essais en réussites, en échecs maîtrisés,

L’estime de soi-même. Elle doit se mériter

Ou plutôt se construire. Elle n’est jamais un dû.

Cet acquis  « intérieur  », frayeur de l’imposteur,

Est la seule condition, qui fera naître en lui

L’espérance en la vie.

L’espoir de devenir acteur de l’à-venir[10]...

Duquel « émergera…peut-être…,

Le Dieu-Humanité..(12).

C’est là, la foi mythique, qui montagnes déplace.

 

 

 

 

Et, lorsque viendra l’heure de l’ultime clairvoyance,

Elle sera sans surprise, elle sera sans regrets.

J’ai vu clair en moi-même,

Je n’ai pas refusé de saisir puis d’ancrer

La pierre qu’il me fallait, pour moi-même

Et les autres, fixer en harmonie,

Dans l’édifice commun de notre Humanité, Maintenant tout est bien.

 

G.V-W boulogne-sur-ler 1999 (pour l'UFCS Débat, l'éducation )

 

 



[1] Homo sapiens sapiens :

Espèce actuelle de la lignée humaine douée de sagesse (sapiens) ou du moins d’une intelligence abstraite, conceptuelle et consciente.

 

[2] Les neurones :

En terme de configuration mentale, le neurone est la cellule nerveuse, unité de structure et de fonctionnement du système nerveux.

Chaque neurone communique avec ses voisins, par une zone de contact appelée synapse.

Notre cerveau est constitué de 100 milliards de neurones; chaque neurone communique avec en moyenne 5000 à 10.000 autres neurones. Chez l’enfant, 30 millions de synapses s’établissent, se renforcent ou s’affaiblissent, chaque seconde.

Le tout s’organise en une super structure complexe, douée d’auto-organisation (Théorie des Systèmes ).

[3] Circuits de base :

Le système nerveux est organisé en réseaux, plus ou moins complexes. Un réflexe simple peut, ne faire intervenir que 2 neurones : l’un sensitif qui apporte une information provenant de l’environnement -interne ou externe- l’autre neurone dit moteur, car il véhicule -en réponse- l’ordre d’action vers un muscle, une glande ou un autre réseau de neurones. NOTE 6

Centre nerveux = centre de traitement des informations issues de notre environnement. Ces centres sont constitués par la «substance grise», c’est à dire par le regroupement de «corps cellulaires» de neurones, les «fibres» des neurones constituant la «substance blanche» qui elle, conduit les informations, mais ne les traite pas.

 

[4] NOTE  4 

Réactions primaires :

Par référence à la mise en place d’un système nerveux de plus en plus complexe dans la lignée des vertébrés :

·                Le cerveau le plus ancien dit cerveau reptilien, gère les besoins primaires, faim, soif, reproduction nécessaires à la survie de l’espèce. Celui-ci s’est mis en place vers les moins 200 millions d’années.

·                Le cerveau apparu secondairement, vers les moins 10 millions d’années (? ) est le cerveau émotionnel, il permet la perception des «mal-aise» et des «mal-être». C’est le sas entre perception et compréhension, il sous-tend la mémoire et tous les ancrages référents.

·                Le deuxième cerveau alerte le troisième cerveau -le néo-cortex - qui lui est susceptible d’analyser pour agir, c’est aussi celui qui apprend au moyen de l’environnement présenté.

Ce néocortex donne la liberté de choisir, il est le siège de la parole, de la pensée, etc. Son âge probable d’émergence serait moins 3 millions d’années ( protolangage – 2 millions ?, langage articulé : -100 000ans, spiritualité attestée par la paléoanthropologie : - 30 000ans [ S. Mithen préhistory of the mind 1999] ).

 

[5] Voir notes 3

[6] Principe de Réalité

·                Par confrontation à la réalité expérimentée, l’individu va ajuster son comportement, de telle sorte qu’il soit satisfait, ou le moins frustré, ou le moins blessé. (Satisfaction du «principe de plaisir» Freud / et du « besoin de sens » ADLER. JUNG.

 

·                Darwin / THEORIE DE L’EVOLUTION / En terme d’évolution, la pression de l’environnement va sélectionner dans la contrainte génétique innée, les individus adaptés à la survie dans cet environnement.

 

·                Edelman / THEORIE de la  SELECTION de GROUPES de NEURONES (TSGN).

Dans la T.S.G.N,  Edelman avance que les connections se trouvent sélectionnées, initiées, renforcées, affaiblies, etc., selon la fréquence, la cohérence ou la pertinence (périodes critiques,  ou  incohérences avec les systèmes-référents déjà engrammés-formatés- ) des sollicitations issues de l’environnement (environnement pris au sens large ).

 

[7] La recherche de la vérité, soit en terme de survie biologique, la cohérence avec la réalité vécue, est  sans doute une « compétence » acquise au cours de l’évolution…et, désormais innée ( cf : au même titre que la compétence pour une grammaire , CHOMSKY)

 

[8] Travaux de Konrad  LORENZ sur l’ « l’empreinte  » chez les oiseaux ( Prix Nobel d’Ethologie) = Le premier être vivant rencontré à la naissance (en général la mère) sera la référence neuronale «  innée » en terme de survie biologique. Processus homologue concernant l’image référente du père (=mère), puis des pairs chez le jeune ( FREUD psychanalyse). L’histoire évolutive du développement cérébral permet de comprendre cela ;

 

 

[9] L’éducation et l’analyse critique de ces références et automatismes innés permettent de  découpler, ( en terme neuronal toujours)chez le primate Sapiens (*)  comportements conscients ou mimétiques ( formalisme social). C’est donc , dans un 2ème temps (l’acquis) la variété de l’environnement affectif, psychologique et social qui fera « émerger » l’originalité et le caractère unique de chacun .  

 

[10]  (*) Le Primate Sapiens que nous sommes est la seule espèce de Chimpanzé qui vient au monde avec un cerveau  immature ( néo-cortex), ce qui fut sa malchance en terme de survie par « réflexes », mais sa chance en terme d’innovation, de création et d’originalité, c’est à dire en terme d’évolution ou plutôt de progression évolutive ( Aujourd’hui c’est l’homme qui pilote à vue ( ? ) la planète et du même coup sa propre destinée. 

 

 

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